Rien ne dure, tout est éphémère… 
Un peu comme cette journée d’hier, ce soleil avant la pluie  d’aujourd’hui et ce ciel si gris… 
Le jour, laisse place à la nuit. Le soleil, à la pluie… Il n’y a pas de grand bonheur sans peine.
L’inconstance de l’instant permet d’apprécier la chaleur du bonheur… 
Socrate disait «  N’oublie jamais que tout est éphémère, alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin » 
À penser ✨
Fin d’un week-end prolongé… 
Terminer la journée en mer, se baigner & reprendre de l’énergie au @cnmarseille 
Et toi comment as-tu passé la fin de ce week-end ? Dis moi en commentaire 😘
Coucou, on vous voit !
👀👁️🧿🪬👁️‍🗨️👀👁️
Bien coiffée + bien habillée = meilleur combo pour la confiance en soi et se sentir bien dans ses baskets ! 
J’adore aller chez @zasaconcept.allauch je ne pourrai plus aller ailleurs c’est LA meilleure Géraldine ! 
Fan de cet outfit d’automne pantalon Zaira collection actuelle & veste Pétula Archives à - 60 %
Quelle note pour ce mix & match ?

Art & Culture

Wax Tailor, nouvel album et interview La Fille à l’envers

29 novembre 2016

Gagne 2 places pour le concert de Wax Tailor… Rendez-vous dans l’article…

 

Rencontre avec Wax Tailor, musicien, producteur, beatmaker, à l’occasion de la sortie de son nouvel album  » By any beats necessary ». Cet artiste à l’univers particulier y raconte une Amérique de road trip musical et de rencontres… Cet album te transporte dans les racines de la musique américaine avec du blues, du rythm’n’blues, du hip hop et de la soul. Des reef de guitares entêtants, des harmonicas, pianos et autres instruments aux accents vintage… Viens traverser les époques, écoute la belle histoire de « By any beats necessary »…

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Interview de Jean- Christophe Le Saoult AKA Wax Tailor par La Fille à l’envers

La Fille à l’envers: Après plus de 10 ans de musique, qui est Wax Tailor aujourd’hui ?

Wax Tailor: Un objet volant non identifié dans l’industrie musicale (rire). Je t’avoue que je ne me pose pas trop de questions. Le paradoxe, c’est le décalage entre la musique et l’industrie musicale qui te pousse toujours dans une sphère et qui cherche une étiquette à te mettre. Moi je veux appréhender les choses différemment. J’ai la chance d’être producteur indépendant, mais il faudrait peut-être penser à créer un AOC pour la musique. Je marche à l’instinct. En musique soit tu proposes selon ton envie, soit tu réponds à une demande établie. Moi je ne réponds pas à la demande présupposée. J’ai de la chance d’avoir un public qui me fait confiance et qui suit mes propositions… C’est comme pour un film, quand tu aimes le réalisateur tu vas voir son nouveau film sans rien connaitre parfois.

La Fille à l’envers: Sans vouloir te ranger dans une case, comment définis-tu ton style musical ?

Wax Tailor: Mon style… Electro, ça ne veut rien dire. Trip Hop, c’est trop réducteur et cela dépend de la définition. Je dirai que ma musique c’est un style de hip hop orchestral. Cet album a une âme soul, sur une histoire de road trip imaginaire. J’ai voulu jouer avec le voyage et l’espace temps. Un peu comme un livre, où chacun peut avoir sa représentation et sa propre interprétation… Laisser parler la puissance de l’imaginaire. Je trouvais intéressant d’associer une ville à une période.  Pour moi New York c’est le hip hop des années 90. L’Alabama c’est le blues. Chicago c’est Curtis Mayfield,… J‘aime que s’entrechoque des accents dans tous les sens.

La Fille à l’envers: Si on ne devait écouter qu’un seul titre sur  » By any beats necessary » tu conseillerais lequel ?

Wax Tailor: J’aurai du mal à n’en choisir qu’un seul, alors je t’en dirai deux. « For the worst » avec l’imaginaire du grand ouest. Quand je regardais Idil sur le refrain je me tapais un trip en imaginant « Il était une fois dans l’ouest ».  « The road is ruff » avec Lee Field qui signifie la route est dure mais « we can do it ». Je suis envieux de la capacité des américains à rebondir. C’est culturel chez eux.

La Fille à l’envers: Dans cet album, il y a beaucoup d’échanges, de rencontres et de collab’. Quel est ton plus beau souvenir musical ?

Wax Tailor: je reviendrai sur Lee Field. Le chanteur soul est très imprévisible, c’est de la dynamite, c’est explosif. Je me suis retrouvé en studio d’enregistrement à New York avec lui. Ce qu’il donne dans la musique c’est l’émanation de ce qu’il est dans la vie… Pendant l’enregistrement j’apprends le décès de Prince… On a pris une claque tous les deux, il me raconte sa rencontre avec Prince… L’atmosphère est particulière. T’es flottant toute la journée, c’est triste et tellement créatif, sur ce titre il y a une empreinte en plus…

La Fille à l’envers: Qu’y-a-t-il dans ta playslist du moment ?

Wax Tailor: Dans ma playlist il y a Tribe Called Quest, pour moi c’est les Beatles du rap, un groupe marquant. J’écoute aussi Agnès Obel, mais aussi tout un tas de vieux trucs.

La Fille à l’envers: Tu es influencé par le ciné, quel est ton dernier coup de coeur cinématographique ?

Wax Tailor: Je suis dans un tunnel en ce moment, cela fait bien trop longtemps que je ne suis pas allé au cinéma. Je suis devenu très séries TV, j’ai fait de belles découvertes. Je pense a « True Detective » c’est monumental. Un véritable road movie de 7h00, un format original. Mais j’espère trouver du temps pour retourner dans la « vraie vie »… Je suis sur la route depuis quelques temps, on est 17 sur la route. On arrive sur Marseille on s’est rodé avec les premières dates.

La Fille à l’envers: En parlant de route, si je te dis Kérouac, ça t’évoque quoi ?

Wax Tailor: C’est la base de l’évocation du titre. Je l’avais en tête depuis 10 ans.  J’ai découvert la littérature et les grandes figures américaines à travers le rap US. J’ai découvert Malcom X et son discours « By any means necessary », assez proche d’une lecture de Sartre. J’ai une double culture très française pour la littérature et américaine pour la musique. Je suis retombé des années plus tard sur « On the road » je l’ai redécouvert à la deuxième lecture. J’ai un regard très différent, très schizophrénique dans ma vie. Je suis toujours sur la route, c’est exaltant mais fatiguant… Souvent HS j’ai envie de rentrer et à peine posé je me demande quand je vais enfin repartir ! On a tous besoin d’un ailleurs. Le mot clé c’était la route. Je trouve qu’il y a une véritable analogie entre la route et la vie. on dit souvent que l’on est au carrefour de sa vie, que l’on regarde dans le rétroviseur son passé,… Pour moi cela avait un sens. 

La Fille à l’envers: Quelle prochaine histoire aimerais tu raconter ?

Wax Tailor: Aujourd’hui je ne sais pas encore. Je suis très mono-maniaque. J’ai besoin de temps pour penser à autre chose. Pour l’instant je suis en pilote automatique et je ne pense qu’à ce live.

La Fille à l’envers: Tu parles souvent de route, il conduit comment Wax Tailor ?

Wax Tailor: (rire) En France il conduit peu, mais aux Etats Unis il adore !

La Fille à l’envers: Quelle dernière question aimerais-tu que je te pose ?

Wax Tailor: J’ai pas d’idées là… (il réfléchit) Si tu étais passée à coté de l’interview et de ma musique, comme cela arrive parfois avec des journalistes trop généralistes, je t’aurai aiguillé sur une question… mais là c’est plus compliqué, car ce n’est pas le cas… on a parlé de tout c’était parfait…

… Merci Wax Tailor 🙂

Gagne deux places pour le concert de Wax Tailor du Mercredi 30 Novembre 2016. Pour participer, like la page Facebook La Fille à l’envers et laisse un commentaire sous l’article sur la page Facebook en taguant le nom de la personne qui t’accompagnera. Bonne chance !!

 

Wax Tailor « By any beats necessary »  Mercredi 30 Novembre à 20h30 au Silo (Tarif: 28 euros // Billetterie en ligne ici)

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