L’absence… 6 mois que tu manques à ma vie Maman. Une demi année, 26 semaines, plus de 180 jours et beaucoup trop d’heures au compteur. 6 mois, ce n’est rien dans une vie, ça passe en un instant. Quand je regarde en arrière j’en ai la tête qui tourne tellement c’est passé vite… Mais 6 mois le cœur en douleur c’est aussi tellement long… Des nuits sans sommeil, des rêves de toi, beaucoup de larmes et quelques cris à en perdre haleine…
6 mois de randonnées, de collines, de montagnes, de kilomètres avalés, de sport et d’efforts pour oublier. Oublier la douleur du cœur par la douleur du corps…
6 mois tout pile. C’est le temps qu’il a fallu à mon cœur pour réaliser vraiment. Ce petit cœur qui, jusqu’à présent, était comme dans du coton, un peu anesthésié, désorienté. Il se réveille aujourd’hui, la souffrance au bord des lèvres…
Cette douleur, c’est comme une deuxième vague, une déferlante puissante et brutale. Une lame de fond qui m’attendait.
6 mois que je compose avec ton départ. J’te dis Bonjour chaque matin, j’allume une bougie le soir, et j’dépose pour toi des petits cœurs en bois dans la nature. 6 mois que j’te parle Maman, et que j’t’écris dans un carnet qui restera sans lecteur… Autant de petits rituels qui bercent ma peine.
Depuis que t’es partie Maman, je suis plus fragile mais aussi plus solide… Toujours cette dualité en moi. Ce paradoxe, cet à l’envers, mais surtout ton énergie et ta lumière… Je les porte avec fierté.
6 mois que je vis comme jamais, avec force et intensité… Une vie féroce faite de rires qui résonnent, de matins chantants, de soirées dansantes, et de vérités brutes…
Je pense que je me suis faite une nouvelle amie… Elle s’appelle Résilience, et avec elle j’avance, toujours à l’envers, mais jamais en arrière…
J’aime la vie, l’aventure, les voyages et autres rivages… Mais pas ce denier voyage Maman… T’as pris un aller simple, tout droit au ciel.
Quand les mots ne suffisent plus, quand le monde est trop lourd… Il me suffit de regarder en l’air… Et je te vois Étoile. Tu allumes mes nuits sous le clair de lune. Tu es la lumière du soleil et l’oiseau que je croise… Avec toi, le ciel est à moi.
Avant de partir tu m’as dit que tu serais poussière d’étoiles… Moi Maman, je suis un bel arc-en-ciel après le cœur en larmes…
Un arc-en-ciel à l’envers, comme un sourire à la vie… Du blanc éblouissant, de l’émotion dans les couleurs. Un turquoise qui rayonne, un vert qui murmure l’espoir, un rose qui parfume, et un jaune tournesol. Mais parfois tout s’embrume et se teinte de gris… Je porte alors mes jambes en courant, en marchant, jusqu’en haut des collines, pour me rapprocher du ciel. Pour me rapprocher de toi. Alors je ressens tes baisers comme la caresse d’un petit vent frais… Des milliers de vents qui soufflent mon nom et tes grands bras de lumière.
J’ai essayé de m’étourdir à coups de toujours… Le temps passe et je te vois plus floue depuis que des ailes te poussent dans l’dos…
Demain il restera de toi… Ce que tu m’as donné. Ton sourire en héritage, ma folie, mes envies et tous nos souvenirs chéris….
6 Comments
biba
29 novembre 2020 at 16 h 09 minje comprends votre douleur,j’ai ressenti la même chose quand maman est partie.Tous les jours je pensais à elle
Curieusement j’y ai moins pense quand mon père est venu la rejoindre comme ci j’étais rassurée.Vous etes bien jeune pour avoir perdu votre maman qui étais si rayonnante.Je vous embrasse de tout mon coeur
Amandine LR
4 décembre 2020 at 22 h 03 minMerci pour votre partage et votre soutien tendres pensées
Elisabeth
29 novembre 2020 at 23 h 08 minTellement touchée par tes mots ! Plein de pensées ma belle
Amandine LR
4 décembre 2020 at 22 h 01 minMerci ma belle pour ton soutien
Crystila
23 décembre 2020 at 0 h 49 minCourage ma belle, il n’y a pas de mots pour décrire un tel manque.
Bonnes fêtes malgré tout
Amandine LR
6 février 2021 at 8 h 45 minmerci 🙂